samedi 2 octobre 2010

Artilleur Catachan, le retour

Après quasiment 6 mois sous assistance respiratoire, il est temps pour ce blog de reprendre du service (je n'ose pour le moment ajouter "avec régularité"). Pour ce faire, une figurine peinte il y a déjà un moment, et qui met en couleur une vieille conversion d'artilleur Catachan déjà présentée sur ce blog. Pour l'occasion, j'ai utilisé divers éléments pour agrémenter le socle :

L'idée du socle (et à moyen terme du reste de l'armée) et de mettre en scène un affrontement sur un champ de bataille ancien, parsemé de restes croulants d'escarmouches passées. J'ai donc voulu mettre en scène une vieille bombe impériale partiellement prise dans les racines d'un arbre, lui-même à l'état de souche. La bombe en question provient de restes d'une maquette de bombardier allemand, les morceaux de chenilles étant des restes du kit de chimère impériale. Les racines de la souche sont en fil d'étain épais.

 La structure de l'arbre est ensuite "habillée" à la greenstuff ; afin de coller un peu plus au thème des gardes des jungles, je me suis inspiré des racines à contrefort de certains arbres tropicaux.

Le résultat mis en couleur. Les deux gardes ont été positionné de manière à donner l'impression qu'ils profitent activement du couvert offert par la bombe / souche. En terme de peinture, j'ai décidé de rehausser subtilement les standards de l'armée, en incluant des effets de lumières et d'écaillage de la peinture sur les armes, notamment. J'en suis assez satisfait, même si cela signifie une perte de vitesse supplémentaire... au point où j'en suis, la différence sera de toutes manières assez imperceptible.

Prochaine étape (si tout va bien) : le reste de l'escouade censée accompagner ces deux braves types, avant de repasser sur un chantier maintenant antédiluvien, à savoir ma bonne vieille chimère.

mardi 23 mars 2010

Chimère customisée II

Car oui, il y a une première partie à ce billet.

Petit changement de plan (l'inspiration est par définition imprévisible) car en fait d'habitacle, c'est sur l'écoutille supérieure de la chimère que je vais aiguiser mon cutter cette fois-ci... mon objectif est de permettre l'ouverture de l'écoutille, afin de signaler de manière élégante les phases de tir où l'escouade embarquée tire depuis la chimère. Les pièces figurant l'écoutille n'étant bien évidemment pas prévues pour pouvoir s'ouvrir une fois assemblées, le travail consiste donc à articuler les charnières des deux battants.

Première étape : découper les charnières moulées (et donc fixes, hélas) afin de laisser la place à deux portions de coton tige, maintenues par un brin de fil de fer collé. Les portions de coton tige sont laissées libres (attention à ne pas les coller par mégarde, la super-glu ne pardonne pas).

Sur les deux premières portions de coton tige, on en colle deux autres, de même largeur à peu près. En effet, le jeu laissé par une charnière simple est trop faible pour permettre une ouverture totale de l'écoutille, il faut rajouter un autre pivot pour articuler la charnière tout lui allongeant le bras.

Un petit peu de greestuff pour fignoler l'assemblage des portions de coton tige et avoir un aspect plus réaliste, une nuit de séchage, et voilà pour nos deux portes.

Ellipse temporelle, on retourne une nuit plus tôt, pendant que la résine sèche, on creuse les emplacements de nos nouvelles charnières au cutter.

Re-ellipse temporelle, on revient au lendemain matin : les extrémités des charnières libres sont fixés dans l'intérieur de la coque, de la même manière que sur les portes, avec du fil de fer, et en laissant la rotation possible. Les fixations du fil de fer sont renforcées avec de la greenstuff sèche découpée en bandelettes.

Et voilà le rendu final une fois les portes fermées (qui ont gagné une petite poignée)...

... et une fois les portes ouvertes.

La prochaine fois, je m'attaque (j'espère pour de vrai cette fois) à l'habitacle de la bête !

dimanche 21 mars 2010

Chimère customisée I

J'ai décidé de m'attaquer au premier blindé de mon armada impériale, en l'occurrence un VAB Chimère. Et pour l'occasion, j'ai voulu d'améliorer un peu le modèle existant. Premier chantier : l'armement de la tourelle. Car voilà, le kit plastique de la chimère est certes chouette, mais il y manque deux des trois options d'armes pour la tourelle principale (je parle ici du vieux kit plastique, le nouveau - qui sort ce mois-ci - n'a plus ce souci). Afin d'ajouter de la flexibilité à mes listes d'armée (qui a dit "optimisation" ?), j'adopte donc l'aimantation des pièces susceptibles de changer, solution déjà maintes fois testée et approuvée par d'éminents collègues (n'est-ce pas Bap ?). Au passage, ne pas faire attention à la peinture sur les photos suivantes, disons que j'ai changé d'avis en cours de route...

Afin d'éviter de décrocher les aimants au moindre remplacement, celui de la tourelle est fixé à l'intérieur.

On referme ensuite la tourelle (après avoir fait les modifications nécessaires pour laisser de la place à l'aimant - vive le cutter)...


... et on bouche tout ce qui doit l'être à la greenstuff, afin d'avoir une surface de contact potable pour les aimants des armes.

Les armes manquantes sont ensuite bricolées à partir de divers supports : grappe d'arme lourde impériale, ou avec les moyens du bord (et souvent les deux à la fois).

De haut en bas : multilaser (seul arme disponible du kit), bolter lourd (trafiqué à partir de celui de la grappe d'arme lourde catachan), et lance-flammes lourd (trois coton-tiges, des bouts de plastique et un peu de greenstuff, inspiré du canon Inferno de Forgeworld). Les aimants sont bêtement fixés à l'arrière.

Voilà pour cette fois. Prochaine étape : l'habitacle.

dimanche 7 mars 2010

"Chevron 7... enclenché."

La bonne raison pour se promener du côté de Toulouse en cette fin de semaine : Grimoire - Livre IV, c'est ce week-end, difficile de ne pas en glisser un mot. Cette année, le festival de l'imaginaire toulousain décolle vers l'infini et au-delà, avec pour thème la conquête intersidérale, les épopées spatiales, en bref, le space-opera.

 
"Oh yeah, it's happenning."

Tous les détails du programme de cette année sont disponibles sur le site officiel de la manifestation. Bon courage aux orgas, et surtout n'oubliez pas de vous poser pour profiter un peu de ce week-end vous aussi... il va sans dire qu'une balise de téléportation eut été utile pour vous rendre visite.

jeudi 25 février 2010

Ca vous fait une belle jambe, mais...

... il y a peu, je suis tombé sur Fallout dans une boutique multimédia de Singapour, à un prix défiant toute concurrence. Du coup ça fait quelques semaines que je joue occasionnellement à ce petit bijou, et il advint qu'aujourd'hui, je l'ai fini. Me voilà donc à parcourir d'un œil peu attentif les crédits du jeu (oui, je fais partie de ces gens qui regardent les crédits des jeux vidéos), quand soudain :

"Wait, what ?"

Mon regard morne s'allume soudain en tombant sur le nom de Richard Dean Anderson. "Queeuuah ? LE Richard Dean Anderson ? LE Mc Gyver et LE colonel O'Neill ?!" Après vérification dans la filmographie du monsieur, et bien il s'avère que c'est bien le cas, Killian Darkwater a la voix de Mc Gyver (ou du colonel O'Neill, voir des deux à la fois - ce dernier cas est assez grosbill).

Et bien moi, ça m'a mis en joie.

Et j'vous avez bien dit que ça vous ferait une belle jambe.

jeudi 11 février 2010

Artilleur catachan

J'ai toujours trouvé que le bolter lourd (pour ceux qui l'ignorent, c'est celui d'en haut à gauche parmi le groupe des trois armes lourdes) de la gamme Garde Impériale était un brin hypertrophié par rapport à son homologue Space Marine... du coup, vu que j'en voulais un pour ma prochaine escouade motorisée, j'ai décidé d'en adapter un de la boîte de scouts Space Marines (lointain vestige de mes achats pour Necromunda). Ce dernier est en effet moitié moins gros que celui de la Garde, et me paraît du coup plus adapté à une escouade d'assaut, souvent en mouvement. De plus, pour changer un peu de la pose habituelle de mes troupes, je voulais l'artilleur allongé, en position de tir.

Problème n°1 : les jambes
Pour le torse, la tête et les bras, la position allongée ne change pas grand chose par rapport à d'habitude, en revanche les jambes doivent être repositionnées. Plutôt que de le faire à la main en démantibulant une paire de jambes "normales" en plastique, la solution vient d'un des modèles de sniper métal de la gamme Catachan, qui à la bonne idée d'être allongé, et la mauvaise de ne pas rentrer sur un socle règlementaire de 25mm. Dommage.

Et tchac.

L'autre moitié finira sûrement sa vie comme pion embuscade... pas de regret, car mon problème n°1 est résolu.

Problème n°2 : les bras

Pour les bras, le problème ne vient pas de la position allongée, mais du bolter, qui n'est pas prévu pour être utilisé pour la garde. Du coup, il me faut repositionner le bras droit... après avoir retiré les éléments gênants de l'arrière du bolter lourd (gâchette Space Marine et tuyau bizarre vaguement décoratif), j'y adapte un bras porte-fusil  de garde, que j'articule avec des morceaux de fil de fer :

En plus de faciliter le positionnement final des bras, l'assemblage s'en voit renforcé.

L'autre bras est laissé tel quel, et on ajuste les deux en jouant sur les articulations, avant de coller le tout.

Ca prend forme. Au passage, le bolter lourd a reçu (bonus) un viseur latéral et une poignée pour le transport.

Y'a plus qu'à lier tout ce qui doit l'être à la greenstuff et à boucher les trous, et voilà :

Tadaaaam. Les bras reposeront sur un support une fois en place sur le socle.

Et voilà. Le reste de l'escouade subit lui aussi de menues conversions, mais pas aussi poussées.

mercredi 3 février 2010

Commissaire impérial

Cela faisait quelques temps que, me penchant sur ma vaste collection de figurines non-peintes, l'une des dernières figurines en date de commissaire impérial me faisait de l'œil. Malgré sa récente rétrogradation au modeste rang d'amélioration d'unité à 35 points (ouh, la honte), ce dernier se doit d'incarner la discipline impériale et, de fait, de sortir dignement du lot en terme de peinture (d'autant plus que les commissaires ont quand même trop la classe de manière générale). J'ai donc voulu me fendre un peu le casque sur cette figurine, qui a bénéficié de traitements en métal non-métallique, et du moins possible de brossage à sec

Je voulais une figurine très sombre, j'ai donc désaturé au maximum les couleurs vives du schéma classique de commissaire (rouge et or, avec des nuances bleutées pour le plasma et l'énergétique, ça fait un peu trop guilleret pour un aussi sombre personnage, trouve-je)... d'où un gris-bleu très sombre fondu en noir pour l'épée énergétique et des dorures dégradées en brun presque noir dans les zones d'ombre. Les rouges sont en fait des pourpres sombres éclaircis sur les arêtes, là encore pour limiter le contraste de la figurine. Le lien avec les autres figurines de l'armée (au schéma de couleur complètement opposé) se fait essentiellement grâce au socle, texturé de la même manière que le reste des gardes.

Gros plan sur le visage du commissaire, ainsi que sur le bras d'épée. Les zones de peau sont en fait les points les plus clairs de la figurine. Je suis particulièrement content du visage, qui est assez expressif pour une fois.

Détail du plastron, dont les fines broderies m'ont demandé pas mal de minutie.

Tout ça pour dire que je peaufine peu à peu la technique des dégradés, et surtout celle du métal non-métallique, franchement pas simple à mettre en oeuvre... j'ai du m'y prendre à deux fois avant d'avoir un résultat correct sur la lame et le pistolet.

vendredi 22 janvier 2010

Escouade d'armes spéciales Catachan

Et hop, parce que les escouades d'assaut c'est rigolo, et parce que ces unités ont tendance à se rentabiliser assez vite sur un champ de bataille : pour 75 points, on ne tombe pas de très haut si l'escouade est perdue... mais avec 2 fuseurs et une charge de démolition, il serait préjudiciable à l'adversaire d'ignorer cette insignifiante équipe.


Un tir de Leman Russ s'est habilement dissimulé sur cette photo... sauras-tu le retrouver ?


EDIT : la même avec un angle plus faible, et un éclairage plus diffus, qui permet de mieux apprécier la peinture, ses ratés, ses imperfections, etc. ^^

En terme de peinture, on ne sort pas du schéma classique du reste de l'armée, tout en essayant des techniques de peinture plus poussées que pour mes unités précédentes. Ainsi, j'ai privilégié ici les lavis et fondus aux brossages à sec habituels (que j'apprécie tant...), afin d'obtenir un rendu moins granuleux, notamment sur la peau (et ce d'autant plus que la moitié des figurines de l'escouade sont en métal, métal qui accentue notablement le grain lors d'un brossage à sec). Résultat probant, mais un temps passé sur les surfaces plus important que d'ordinaire... j'espère arriver à réduire ce temps en peaufinant la technique avec les prochaines unités.

lundi 18 janvier 2010

Aides de jeu pour In Nomine Satanis/Magna Veritas (édition 4)

Et hop, j'en profite pour mettre en ligne deux aides de jeu créées il y a peu pour faciliter la (dure) vie de MJ à ce jeu merveilleux qu'est INS/MV4... une aide pour créer son perso quasiment tout seul comme un grand (à la description complète des pouvoirs près, c'est pas Noël), et une feuille de référence récapitulant le système de jeu en deux pages.

mercredi 13 janvier 2010

Prêtre impérial

Il y a quelques temps déjà que je m'étais amusé à convertir un prêtre impérial, blasé par l'absence d'une figurine digne de ce nom pour le représenter. J'avais choisi de partir de la grappe de flagellant pour Warhammer Battle, et d'y ajouter un eviscerator de Repentia de la gamme des chasseurs de sorcières (que je trouvais particulièrement brutal d'apparence, et donc bien assorti au caractère d'un fanatique impérial) :


Une conversion somme toute assez simple, mais appropriée pour une figurine que je compte voir souvent en première ligne...

Et pour inaugurer mon bel atelier nouvellement ressuscité, j'ai décidé de mettre en couleurs l'animal, et de m'essayer pour de vrai au non-metallic metal, déjà effleuré, mais jamais appliqué à une figurine complète.


Le résultat est assez hétérogène, puisque j'avais commencé à peindre la figurine avant mon break de fin d'études... mais bon, l'apparence globale me plaît.

Je suis assez satisfait du résultat, j'ai dû parfois m'y reprendre plusieurs fois sur une même surface pour avoir le rendu (à peu près) souhaité, mais le jeu en valait la chandelle.


Gros plan sur l'épée tronçonneuse, qui m'a demandé le plus d'efforts, puisqu'il s'agit de la zone la plus métallique de la figurine. La différence de qualité de peinture avec celle du bras en est d'autant plus flagrante...

Enfin, ça prend du temps quand même, je réserverai probablement ce traitement aux figurines de personnages et aux officiers uniquement. Pas fou non plus...